lundi 22 septembre 2008

MUSIQUE - Distorted lullabies : A la recherche de Jeff... (6/10)


J'ai découvert cet album par hasard, en traînant dans un grand magasin spécialisé dans les produits culturels, et qui se défend d'être "agitateur de curiosités". A une époque où on n'en finissait pas de pleurer la mort prématurée de Jeff Buckley. Il est sans aucun doute un peu (trop) facile de faire un premier rapprochement entre LA voix de cet album et LA voix incontournable de Sir Buckley. Mais à l'évidence, cela s'impose. Des intonations graves à la voix écorchée dans les aïgus de Jimmy Gnecco, la comparaison est inévitable.

Alors bien sûr, posséder une voix pareille, ça crédibilise tout de suite un album.
Cela reste toutefois un album assez inégal, certaines chansons sont un peu sans saveur ("Fallen souls") voire carrément chiantes à mourir ("Medication", "Dancing alone", "Bleed") malgré quelques envolées lyriques de génie ("I'm a monster").

Une poignée d'autres titres sont de véritables bijoux. Car il ne suffit pas de posséder une belle voix, il s'agit également de trouver les lignes mélodiques qui la subliment ("Drowning", "Sometimes" et surtout "Miseryhead").

Malheureusement, si on passe un agréable moment à l'écoute de cet album, on n'y prêtera l'oreille qu'à quelques moments bien précis. Un nouvel album est prévu en mars 2008, on pourra donc caresser l'espoir d'y entendre une meilleure alchimie entre cette voix magique et une instrumentation qui doit encore faire ses preuves.

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