mercredi 8 octobre 2008

FILM - Une grande année : un petit film (3/10)


Autant l’avouer tout de suite, Russell Crowe est loin d’être mon acteur favori, même si sa prestation « péplumesque » bien connue m’avait agréablement surpris.

Malheureusement, voir cet acteur jouer un trader sans pitié, tiraillé entre sa vie de requin de la finance, et ses souvenirs de vacances d’été en Provence chez son oncle, n’est pas du meilleur effet.

On tombe dès le début dans le cliché de la salle de marché en pleine effervescence sous l’impulsion de son gourou qui proclame à ses troupes : « Aujourd’hui, vous allez tous les bouffer » (bah oui, ceux qui ont vu Gladiator et Master & Commander auront compris que Russell Crowe, il aime bien commander).
C’est toujours pareil dans les films qui abordent le sujet de la City londonienne, on nous « fait rêver » à vendre du vent puis le racheter cinq minutes plus tard pour générer des plus-values magiques, ça a l’air facile de se faire du blé.

Mais faut pas croire, les golden boys sont des gens torturés, et la mort de l’oncle du héros du film ramène ce dernier en Provence, sur « Moi, Lolita », cet air tellement symbolique de notre région qui respire bon la lavande. Ensuite, tout est à l’avenant, une grande demeure entourée de vignes, un vigneron arborant un fort joli maillot de l’OM (qui n’est autre que Didier Bourdon, dont le jeu s’accorde à merveille à celui de Russell Crowe ...), une jeune provençale sur son vélo, la robe au vent (Marion Cotillard, période pré-oscar).

En résumé, un enchaînement de lieux communs, d’où émergent quelques rares moments de vérité, un film au scénario prévisible, mais dont je m’empresse d’écrire la critique avant d’oublier de quoi il parlait.

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