Batman Begins ne m’avait pas vraiment tenté lors de sa sortie au cinéma. La sortie de ce qui constitue la suite de Batman Begins, à savoir The Dark Knight m’a permis de me pencher avec un peu plus d’intérêt sur le premier Batman incarné par Christian Bale.
Malgré un début de film carrément typé blockbuster super-héros, l’histoire prend de l’ampleur. Alors bien sûr, il était nécessaire de filmer la génèse du personnage de Batman chez Bruce Wayne, dernier né d’une génération de grands hommes d’affaires qui ont lutté leur vie durant contre la corruption et qui ont fait de Gotham City une ville où il fait bon vivre. La mort de ses parents va conduire Bruce à emprunter des voies loin d’être aussi parfaites : les crimes, la prison puis la « rédemption » parmi des asiatiques spécialistes du Kung-Fu qui lui apprennent l’art de combattre. Un tel passage était sans doute nécessaire, mais relève du cliché.
Heureusement, Batman n’est pas qu’un homme assoiffé de revanche sans cervelle. L’homme devient le seul super-héros sans pouvoir afin de lutter à sa manière contre la corruption qui gangrène Gotham City. Détail appréciable, la tenue de Batman n’est pas aussi ridicule que dans les versions précédentes, et l’acteur Christian Bale qui incarne Bruce Wayne / Batman excelle dans son rôle de héros véritablement torturé (c'est-à-dire pas à la manière de Tomey Maguire en Spiderman à mon goût). Les blessures sont plus profondes et le manichéisme cher à ces films de genre n’apparaît qu’en toile de fond. Les autres acteurs (Katie Holmes, Gary Oldman, Morgan Freeman) sont eux aussi à la hauteur. Les scènes d’actions auraient peut-être mérité d’être plus crédibles, mais qu’importe, la mayonnaise prend quand même.
Il faut en revanche voir ce film comme une introduction à l’affrontement entre Batman et Joker qui aura lieu dans The Dark Night, car les méchants du premier film sont peu convaincants.
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